Tempête, tempête et tempête
Ouf, grosse tempête. Généralement y'a personne qui ferme à la première tempête de neige, mais aujourd'hui toutes les écoles et même l'université a fermé. C'est pas une petite tempête.
L'autre tempête elle est devant le parlement. Il s'agit des syndiqués qui protestent contre l'adoption du bâillon pour voter une peltée de projets de loi rapidement et sans débat à l'assemblée. Pour le gouvernement c'est urgent de modifier les lois sur les syndicats et sur les services sociaux. Ceci pour bénéficier d'une meilleure position lors de la négociation de la prochaine convention collective avec les employés du secteur public, qui, si je ne me trompe pas, aura lieu au printemps prochain.
Selon moi le gouvernement agit de façon antidémocratique en faisant ce qu'il fait. De forcer les changements à être adoptés avant Noël c'est une chose, mais de ne pas permettre la discussion ne serait-ce qu'une semaine sur chaque projet de loi s'en est une autre. Les projets auraient pu être proposés en septembre ou octobre, mais on a préféré attendre le mois de décembre et là il n'y a plus de temps pour débattre. Présentement Jean Charest a beau jeu pour faire passer les lois en douce pendant que tous les médias se tournent du côté de Sadam Hussein qui vient d'être capturé. Chapeau!
Mais des conflits sont à venir pour l'année prochaine. Si les syndicats refusent de reconnaître les nouvelles lois (et elles on un argument de poids vu la façon dont elles ont été adoptées), ils pourraient bien refuser toutes les offres de l'employeur (le gouvernement) qui serait alors forcé de voter des lois spéciales...