L'Irak toujours en guerre

Ici au Canada, quelque soldats des États-Unis ont déserté et demandent maintenant le statut de réfugié. Bien qu’ils pourraient être déportés, certain d’entre eux parlent de ce qui se passe en Irak, et de comment l’armée des ÉU se comporte là bas.

Ceci est un extrait de “I can’t go back to Iraq”, un article de The Dominion, où l’ancien soldat Darrell Anderson parle de la procédure qu’il devait suive (traduction libre):

À un certain point, lui et un groupe de soldats étaient stationnés en face d’un barrage routier près d’un poste de police irakien. Pendant plusieurs heures ils ont soutenu le feu de l’ennemi. Plusieurs soldats sont morts. Après, pendant un temps, le calme est revenu. Soudainement une automobile s’est dirigé vers la position d’Anderson. Elle avait pénétré ce que les soldats appellent un « périmètre de sécurité. » Aussi l’auto faisait des étincelles, probablement à cause de mauvais freins. Le protocole dans une telle situation est de tirer d’abord et de poser les question ensuite, ce que ses camarades soldats lui criaient de faire.

« C’est correct, c’est correct, c’est une famille, » qu’il leur a crié en réponse.

Anserson n’a pas tiré. Il a assumé que le conducteur était confus, qu’il tentait de fuir la ville. Il avait bien deviné. Avant que l’auto reparte, Anderson a pu apercevoir deux enfants assis sur le siège arrière. Un garçon et une fille d’après lui.

« Pourquoi n’a tu pas tiré ? » lui ont demandé quelque autres soldats. « La prochaine fois tu tires, » qu’ils lui ont ordonné.

« Ils ont leur procédure, » dit Anderson. « Même si c’est une famille, vous êtes supposé d’ouvrir le feu parce qu’ils sont entré dans le périmètre de sécurité. »

Triste procédure.

Il semblerait qu’en dehors des communiqués de presse, l’armée occupante fait très peu pour convaincre les Iraqiens de leur bonne volonté. Je peux très bien comprendre que les soldtats deviennent paranoïdes avec tous ces attaques suicides. Mais en même temps les gens qui vivent là bas et qui font un mauvais pas sont tués par les américains, alors ce n’est pas étonnant que plusieurs se révoltent et prennent les armes. Comment est-ce que la situation serait supposé de s’améliorer?

Cette histoire donne encore plus de crédibilité au flux continuel d’atrocités en Iraq commises par la force coalisé, comme celle-ci à propos des gens tentant de fuir Fallujah durant la bataille du mois de novembre. D’après le blogue Dahr Jamail’s Iraq Dispatches (traduction libre):

« Les américains tirait tous les bateaux sur la rivière parce qu’ils essayaient de fuire Fallujah par la rivière. Il tiraient tous les moutons, tous les animaux que les gens possédaient ont été tués. Des hélicoptères tuaient tous les animaux et tout ce qui bougait dans tous les villages entourant Fallujah durant la bataille. »

Il a dit qu’aucune des routes de Fallujah, ou autour de Fallujah n’étaiennt praticable parce que n’importe qui qui s’y trouvait recevait des balles. « Je connaît une famille dout tous ont été tués. » Il n’y a pas de pancarte sur ces routes qui disent aux gens de ne pas les utiliser. Acune pancarte ni en anglais ni en arabe! »

Ce qu’il manque, c’est un décompte fiable des pertes civiles. Même quelque chose d’approximatif aiderait à connaître l’importance de ces tueries. Mais les États-Unis refusent de donner ces chiffres, même si d’après cette autre article du journal The Independant à propos de la travailleuse humanitaire Marla Ruzicka (maintenant morte), les troupes américaines compilent véritablement ces statistiques.

D’après le même article, le nombre de victimes civiles estimé de cette guerre se porte maintenant à 100 000.

Est-ce que quelqu’un peut arrêter cette guerre?


Commentaires

Geneviève

Mais on est en l’an 2005 bon sang!


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