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Pixel n'est pas pixel écran

On dirait que l’équipe de Safari prépare le terrain pour l’arrivée de l’interface utilisateur à échelle variable qui pourrait arriver pour la prochaine version de Mac OS X. Changer l’échelle voudrait dire changer la grosseur des fenêtres, des boutons, des icônes, des menus et de tout le reste pour l’adapter, par exemple, à un écran ayant quatre fois plus de pixels pour la même aire. Et puisque que ça touche tout ce qui est à l’écran, ça touche les pages web aussi.

Tout ça veux dire que pour les programmeurs d’application il y aura deux unités de pixels distincte : une virtuelle relative à la taille de l’interface utilisateur et une réelle une pour les pixels à l’écran. Et les designers web ne seront pas épargnés. En contrepartie, la définition des images pourra augmenter, autant dans les applications que sur le web.

Surfin’ Safari vous souhaite la bienvenue sur les sites haute définition (texte en anglais). Bon, pour être exact, ils ne metionnent jamais directement une interface à échelle variable, mais depuis quelque temps déjà certains signes nous annoncent ça. J’ai donc fait 1+1 un et j’ai trouvé 2.


Lettre à mon député

Tous les journalistes ont l’air de nous dire que le gouvernement Harper est aussi transparent qu’une brique, que le premier ministre interdit à ses députés de se prononcer publiquement sur quoi que ce soit. J’ai récemment mis cette théorie à l’épreuve en envoyant un courriel à mon député conservateur de Lévis – Bellechasse, M. Steven Blaney pour l’interroger sur sa position dans le domaine de l’environnement. Ça fait une semaine maintenant et je n’ai toujours pas de réponse. La théorie semble donc se confirmer. C’est un peu déplorable.


Objet : Coupures en environnement
Date : 13 avril 2006
À : Blaney.S@parl.gc.ca

M. Steven Blaney, député de Lévis-Bellechasse,

D’abord, félicitations pour votre élection en Janvier dernier. J’espère que vous aurez l’occasion au parlement en tant que député du parti au pouvoir de faire changer les choses en mieux dans la politique canadienne. Je tiens à vous remercier aussi d’avoir été parmi les plus actifs à répondre à ma chronique Question d’élection durant la dernière campagne ; je dois vous dire que ça m’a pas mal impressionné.

Je vous écris au sujet des coupures dans les programes environnementaux, essentiellement dans les programmes de réduction des émissions des gaz à effet de serre, dont les plans furent dévoilés hier par The Gazette.

Je me rappelle que vous avez dit vous-même en réponse à ma question d’élection sur l’environnement en décembre dernier que les canadiens tiennent beaucoup à ce que le gouvernement investisse dans le secteur environnemental. Je cite :

En effet, selon une enquête récente menée par le Conseil privé, l’environnement est en tête des préoccupations des canadiennes et des canadiens et ceux-ci sont enclin à voir leur gouvernement investir dans ce secteur massivement.

Apparemment je fais partie de cette majorité de canadiens, et j’aimerai signaler que je ne suis pas d’accord avec l’idée de couper massivement dans ce secteur.

Comme vous l’avez mentionné en réponse à la même question, la concentration des gaz à effet de serre continuera sans doute d’augmenter durant les prochaines décennies et ça aura incontestablement des effets sur la vie. Même si le Canada n’atteint pas les objectifs fixés par le protocole de Kyoto, réduire la pollution atmosphérique ne peut qu’améliorer la qualité de vie et la santé. Je ne vois pas trop en quoi désinvestir dans ces programmes pourra entraîner quelque chose de bon.

J’aimerais savoir ce que vous pensez de tout ça. J’aimerais aussi savoir comment vous pouvez intervenir en faveur des politiques environnementales et si vous comptez le faire.

Merci, et bonne chance dans toutes vos entreprises.

Michel Fortin


Un cheval, des chevals

Si vous les questionnez sur l’orthographe du mot cheval, beaucoup de Québécois vous diront qu’on peut depuis quelques années écrire le pluriel chevals (avec un « s ») au lieu de chevaux. Apparemment c’est un mythe, une sorte de légende urbaine persistante ” très persistante ” qui viens d’on ne sait trop où. La légende des chevals tente d’en retracer la source.

Et si vous n’êtes toujours pas convaincu, le grand dictionnaire terminologique de l’Office québécois de la langue française explique clairement que cet orthographe n’est pas acceptée :

Le pluriel de cheval est chevaux. Le désir de simplifier l’orthographe grammaticale en alignant la formation du pluriel de cheval sur la règle générale de l’ajout d’un s à la forme du singulier a semé la confusion dans les esprits. La forme chevals serait une réfection inutile puisque l’évolution phonétique qui sous-tend le passage du -als à -aux est accomplie.

Le pluriel fantaisiste en -als n’a pas été visé par les Modifications orthographiques de l’Académie française en 1975, ni par les Tolérances grammaticales de l’arrêté Haby de 1976 et encore moins par les Rectifications orthographiques du Conseil supérieur de la langue française de 1990. Seul l’ancien Projet de réforme mis de l’avant en 1939 par Albert Dauzat s’est intéressé au dossier des pluriels en x pour proposer de remplacer le x du pluriel par un s. Cette proposition aurait installé la forme chevaus. Elle n’a pas été retenue.

Wow, chevaus !


Livre-surprise !

Mercredi j’ai trouvé un paquet Amazon dans ma boîte aux lettres. Apparemment, quelqu’un a trouvé ma page de dons, a suivit le lien vers ma liste de souhaits sur Amazon et m’a acheté Dive Into Python. Il ne me reste plus qu’à le lire, mais en attendant je voulais dire merci à Graham Hibbert de Lancaster, GB, utilisateur satisfait de PHP Markdown.

J’en profite aussi pour remercier tout le monde qui m’a envoyé un don en argent en appréciation de mes applications et de mes autres logiciels trouvés dans la section projets de ce site. Le mois dernier a été particulièrement chaud en dons : j’en ai reçu quatre totalisant 85 dollars canadiens (moins 4,68$ pour PayPal). Je suppose que ça a contribué à me motiver pour la mise à jour universalisée de cette semaine.

Y’a pas encore de quoi gagner sa vie, mais pour ça j’ai d’autre idées…



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