Blogue

Diplômé

Je suis quelqu’un qui aime beaucoup apprendre, que ce soit en informatique, en physique, en sociologie ou en n’importe quoi. Je suis quelqu’un qui adore les projets de toute nature — tant qu’ils ne vont pas contre mes valeurs — et qui a toujours trop d’idée en tête pour toutes les réaliser. Et je suis quelqu’un qui vient tout juste d’obtenir son diplôme de bachelier en génie informatique.

Alors où suis-je rendu dans ma vie ? La suite logique des choses serait probablement de se trouver un emploi, et je suis confiant d’en trouver un dans la region sans trop de difficulté. Mais avant d’en arriver là, je veux prendre un peu de temps pour compléter (ou peut-être plus démarrer) un projet qui me tient à coeur : Réflex. Je parle de la plateforme sur laquelle ce site web est bâti.

Réflex est une plateforme permettant de gérer entièrement un site web. Le but est de rendre facile la création d’un site qui hébergerait plusieurs applications web (forums, blogue, wiki) tout en laissant le plus de liberté possible au concepteur du site (aspect visuel, forme des URL).

Je prévois actuellement une première version publique de Réflex vers la mi-août. En attendant, il me reste encore beaucoup de travail à faire et une semaine de vacances à prendre en Abitibi au début du mois prochain.

Restez à l’écoute de mon journal pour plus d’informations sur Réflex dans les semaines à venir.


iCab 3 bêta : Impressionnant

Pendant un bon bout de temps, j’ai utilisé iCab pour naviguer sur internet. C’était à l’époque où Internet Explorer et Netscape se faisait la lutte des fonctionnalités au détriment de la stabilité. J’ai cependant laissé le navigateur de côté avec l’arrivée de Mac OS X et de Omniweb, et maintenant j’utilise Safari. De toute façon, c’était le début de l’apparition des pages bâties avec les CSS et iCab n’était plus à la hauteur.

Aujourd’hui j’ai téléchargé iCab 3 bêta et j’ai été agréablement surprit par le support des CSS qui semble maintenant au même niveaux que ses rivaux. Étant donné que c’est le seul navigateur qui continu à être mis à jour pour le Mac OS Classic, je suis heureux de constater que mon site ainsi que la majorité des sites que je visite sont parfaitement affichés. C’est tout un départ par rapport au piètre affichage fait par iCab 2.

Alors bravo à l’équipe de iCab.


C-60 : Touchez pas à ma copie privée !

Lundi dernier était adopté en première lecture au parlement du Canada un projet de loi de réforme du droit d’auteur C-60 [PDF]. C’est la première loi introduite au Canada qui donne une légitimité aux mesure techniques de « protection » contre la copie et autres violation du droit d’auteur.

La loi ne touche pas au régime de copie privé, système qui permet de faire une copie d’une oeuvre pour usage personnel. Cependant, il devient interdit de contourner une mesure technique quand il s’agit de faire une copie privé. Ceci veut dire qu’il n’est plus possible de faire une copie personnelle d’une oeuvre si elle est « protégé » par une mesure technique. (C’est ça la fameuse référence au paragraphe 80(1) de l’actuelle loi que j’ai cherché un petit bout de temps.)

Ce que ça veux dire dans votre quotidien? Ça veux dire qu’il sera probablement illégal de faire une copie de certain disques sur votre lecteur MP3 portatif, sur votre ordinateur ou même une cassette. Toutes ces choses sont légales actuellement, et vous payez des redevances sur les CD et cassettes audio vierges qui servent généralement, mais pas toujours, à copier de la musique.

J’ai bien dit certain disques, parce que ce ne sont pas tous les CD qui disposent de mesure techniques contre la copie. Tout ça ne fera qu’amener de la confusion puisque les disques disposants de mesure techniques sont très mal identifiés. Après tout, qui aurait intérêt à vous annoncer que vous ne pourrez pas faire ceci et cela avec le CD que vous allez acheter? (Petit truc: les CD n’arborant pas le logo Compact Disk possèdent souvent mesures technique.)

À propos de l’OMPI

L’idée derrière ce projet de loi est de se conformer aux traités de l’OMPI. L’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle est affilié à l’ONU, ce qui lui donne d’avance une certaine réputation. Cependant, à l’Organisation des Nations Unies, ce sont les gouvernement et les grands lobbeys qui ont leur mot à dire. Les groupes d’individus ne sont pas assez fort pour se pousser une place jusque là.

Autrement dit, des grands lobbeys préparent des traités qui seront signés par différent pays, qui doivent ensuite ajuster leur lois à ces traités sans que la discussion n’ai jamais impliqué les citoyens. C’est ce qu’on est en train de nous passer présentement.

Réagir

Que pouvez vous faire? C’est simple. Trouvez l’adresse électronique de votre député et écrivez lui un courriel pour lui faire part de vos inquiétudes. Ça n’a pas besoin d’être une longue lettre.

Le projet de loi est à l’étape d’être discuté et modifié par les députés au parlement. Qui plus est, le gouvernement est minoritaire ce qui signifie que les différents partis seront probablement plus attentifs que jamais aux signes de leurs électeurs.

Pour trouver le député qui vous représente, je vous suggère cette page du site du parlement. Notez que vous pouvez lui écrire sur papier aussi. (Une lettre adressé à la Chambre des communes n’a pas besoin de timbre.)

Ajout: Voici ma lettre. Si vous comptiez en écrire une, ne vous sentez pas obligé d’en écrire aussi long. Le plus important c’est de faire comprendre aux politiciens que beaucoup d’électeurs seront mécontant si la loi passe tel qu’elle est proposé maintenant, ce qui implique beaucoup de lettres.

Références


Qui en profite ?

Ceci est une réponse à une réflexion sur le journal d’Aaron Swart qui s’intitule The Intentionality of Evil, où il commence en parlant de héros et de méchants dans les comiques et termine en disant que nous sommes tous bon de notre propre point de vue. Je doit dire que je suis d’accord avec lui.

Voici la traduction d’un extrait de son texte:

Et les gens grandissent en pensant que les choses fonctionnent de cette façon: les gens méchants font intentionnellement des choses méchantes. Mais ça ne ce passe jamais comme ça. Personne ne pense qu’il est lui-même méchant — peut-être parce que c’est simplement impossible d’être intentionnellement méchant, peut-être parce que c’est plus facile et plus efficace de se convaincre qu’on est gentil — mais tout les grands méchants ont toujours une justification pour expliquer que ce qu’ils font est bien. Tout le monde pense faire les choses pour le mieux.

Très vrai. Chaque personne a ses propre valeurs de ce qui est bien et mauvais.

Alors la prochaine fois que vous en mentionnez un à quelqu’un et qu’il répond « oui, mais on l’a fait avec une bonne intention », expliquez lui que ce n’est pas une défense ; les seules personnes qui n’ont pas de bonnes intentions sont les personnages dans les comiques.

Encore une fois, la « bonne » intention est bonne selon un certain ensemble de valeurs. Tout le monde pourra juger une même intention différemment.

Pour certaines personnes, le gain personnel est une valeur primordiale qui peut être plus importantes que des valeurs sociales ou humanitaires (équité, loyauté, justice, etc.). Si certaine personnes souffrent par leurs actions, ils considéreront ça comme un mal nécéssaire pour arriver à leur propre gains.

Mais pour être accepté en public, le gain personnel — quand il est en conflit avec d’autre valeurs — doit se cacher derrière une intention plus « noble. » Quand survient quelque chose de mal, demandez-vous ceci: « Est-ce que tout le monde avait une bonne intention ? Qui a fait passer ses propres intérêts en premier ? » Regarder le résultat, et trouver qui en profite, donne généralement une très bonne idée de la réponse. Selon moi, quelqu’un avec de vrai « bonnes » intentions doit refuser tout gain qui se construit sur la misère des autres.

Alors, quand quelque chose va mal à quelque part, posez-vous la question suivante: « Qui en profite ? »



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