Blogue

Je blogue!

Blogue
Page Web évolutive et non conformiste présentant des informations de toutes sortes, généralement sous forme de courts textes mis à jour régulièrement, et dont le contenu et la forme, très libres, restent à l'entière discrétion des auteurs.

Hé oui, blogue est maintenant un mot français, du moins au Québec. Vous venez de lire une définition tout droit sortie du dictionnaire en-ligne de l'Office québécois de la langue française. On y retrouve aussi ses petits amis: blogage, blog-notes, bloguer, blogueur et blogueuse.

Au cas où vous n'aimez pas le mot blogue, ben y'a aussi ceux là qui sont décrétés synonymes: journal Web, carnet Web et, le plus idiot de tous (c'est juste mon avis), joueb. Moi j'appelle ça mon journal tout simplement.

Le choix d'un slogan

Un slogan d’un organisme ou d’une activité ne devrais jamais être pris à la légère. Après tout c’est généralement une des première chose qu’on lit, voit ou entend à son sujet. Hier, en parcourant la cafétéria du pavillon Pouliot on pouvait y voir une affiche de l’“Union des forces progressistes”:http://www.ufp.qc.ca/ qui annonçait des ateliers avec le slogan suivant:

Parce que pour changer le monde, il faut le rendre intelligible.

Quand Geneviève a lu ce slogan, elle l’a trouvé méprisant et prétentieux. Elle n’a pas tord, car en disant qu’il faut rendre le monde intelligible on insinue d’une certaine façon que le lecteur ne comprend pas le monde. J’ai vraiment pas besoin et j’ai pas envie qu’on me traite comme une brebis égarée. Et je trouve prétentieux que l’UFP se présente comme le berger qui prétend comprendre le monde mieux que moi. Comme si les gens de l’UFP possédaient la vérité absolue!

Mon but ici c’est pas de montrer que l’UFP est bonne ou mauvaise, mais plutôt qu’il faut faire attention de ne pas blesser les gens quand on choisi un slogan. Comme le montre le paragraphe précédent, il est facile d’interpréter comme provocateur un slogan qui probablement à la base n’avait pas d’autre but que d’offrir une phrase accrocheuse pour des activités de réflexion et d’éducation du parti politique.

D’une certaine façon, le slogan actuel du Centre des médias alternatifs du Québec a le même problème:

Sortir de la pensée unique

Le but de ce slogan est sans doute de signifier que le CMAQ veux offrir des point de vue différent de ceux que l’on retrouve en général dans les grand médias. Cependant, il peut facilement être interprété comme disant au lecteur qu’il est pris dans la pensée unique et que le CMAQ est nécessaire pour qu’il en sorte. C’est d’ailleurs de cette façon je l’ai interprété la première fois. Je peux vous jurer que c’est pas drôle à lire de ce point de vue là.

Le but d’un slogan est d’être accrocheur. Mais il faut aussi qu’on en saisisse la signification sans effort. Mais si certaines personnes sont offusqués en le lisant alors le slogan mérite certainement une petite révision.


Insatisfaction

Hum, c’est peut-être un peu fou, mais après moins d’un mois je me rend compte je ne suis pas vraiment satisfait de mon nouveau design… Trop compliqué, les liens vers les diverses sections ne sont pas assez en évidence et je ne suis pas certain d’aimer les couleurs à long terme. Bref c’est triste mais j’ai l’impression que mon site est dû pour un nouveau design.

Qu’en pensez-vous? Suis-je le seul à penser ça?


Si c'est pas important on le fait pas

Ça ressemble à une des conclusion de l’analyse de l’élection du 14 avril 2003 faite par le Mouvement pour une démocratie nouvelle qui propose des changements au système démocratique actuel du Québec.

En effet, si nous prenons les 20 circonscriptions électorales où les taux de participation ont été les plus faibles (voir tableau II), on constate que 16 de ces 20 circonscriptions ont vu le parti vainqueur obtenir une majorité se situant au-delà des 20% des votes exprimés. Alors que, dans les circonscriptions électorales où les taux de participation ont été le plus élevés (voir tableau III), 19 de ces 20 circonscriptions ont vu le parti vainqueur obtenir une majorité se situant en deçà des 20% des votes exprimés (l’exception étant le comté du premier ministre). Ce qui tombe sous le sens: quand un électeur a l’impression que son vote n’est pas vraiment utile pour déterminer le vainqueur, il peut avoir tendance à ne pas participer.

Analyse des résultats de l’élection du 14 avril 2003 (PDF ou Word)

En fait, c’est le système électoral actuel qui diminue le poids de certains votes en permettant que certaines circonscriptions soit «gagnés d’avance». Ceci favorise aussi le bipartisme, car voter pour un parti un peu «marginal» est une bonne façon que son vote ne serve à rien. Pour remédier au problème, on a qu’à introduire une composante proportionnelle au scrutin, c’est à dire ajouter des députés à l’assemblée de façon à équilibrer les partis en fonction du pourcentage des votes au niveau provincial.

C’est la raison pourquoi une réforme du mode de scrutin faisait partie des enjeux électoraux durant la précédente campagne. Dans une lettre transmise le 3 avril 2003 au MDN, le premier ministre Charest écrivait:

Je vous rappelle à cet égard la position adoptée le 29 septembre 2002 par le Conseil général élargi de notre parti à l’effet qu’un prochain gouvernement libéral «procédera, dans les deux ans et après consultation, à une réforme du mode de scrutin afin d’introduire des modalités de représentation proportionnelle.»

Monsieur Charest, il serait peut-être temps de commencer la consultation si on veux essayer de respecter les délais. Merci.



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