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Magic Launch 1.2, Macworld, prix de groupe

Cette semaine a été pleine de nouvelles concernant Magic Launch. Mardi, j’ai publié la version 1.2 avec deux nouveaux critères. Le même jour, Macworld a publié une revue par Rob Griffiths, donnant à Magic Launch une cote de 4,5 souries sur 5. Et aujourd’hui je dévoile des prix de groupes mieux pensés et (beaucoup) moins cher.

Magic Launch 1.2

La version 1.2 apporte un nouveau critère permettant d’ouvrir un fichier avec une application uniquement quand celle-ci est déjà ouverte. Ceci peut être utile pour s’assurer de ne pas ouvrir une application lourde par accident.

Un autre critère permet de vérifier le chemin d’accès d’accès d’un fichier. Avec elle vous pouvez vérifier si le chemin contient un composant spécifique. Par exemple, pour correspondre à tous les fichiers dans n’importe quel dossier appelé « Notes », vous pouvez utiliser un critère comme ceci:

chemin d'accès  contient  /Notes/

Un dernier changement qui n’a pas été annoncé ailleurs mais qui sera certainement le bienvenue est l’élimination de la demande de confirmation d’ouverture de Magic Launch Agent lors du premier double-clic sur un fichier géré par Magic Launch.

Revue Macworld

Rob Griffiths de Macworld a écrit une jolie revue de Magic Launch ce Mardi. Pour sauter tout de suite à la conclusion, il dit (traduction libre):

Dans mes tests, Magic Launch fonctionne très bien, n’utilise aucune ressource mesurable, et résout de façon élégante le problème qu’Apple a introduit avec Snow Leopard. Il vaut bien son prix si vous passez beaucoup de temps à travailler avec des types de fichier « génériques » — les fichiers texte et images, tout spécialement — qui sont les plus affectés par ces changements.

Je dirais que les règles personnalisées permettent aussi de résoudre des problèmes qui n’ont jamais eu de solution auparavant. Mais c’est certain que pour quelqu’un qui s’est senti désemparé par les changements dans l’ouverture des fichiers dans Snow Leopard, être capable de restaurer le comportement utilisant les codes de créateur soit la fonction la plus appréciée, et apparent Magic Launch règle ça très bien.

Magic Launch a reçu 4,5 souris sur 5, une très bonne évaluation. Merci Rob.

Prix de groupe

J’ai lu quelque commentaires récemment expliquant que Magic Launch peut devenir très dispendieux pour des clients potentiels désirant en équiper l’ordinateur de plusieurs personnes. Précédemment, la seule option de vente de groupe était une licence de site au même prix qu’une licence pour 50 utilisateurs. Ceci ne laisse pas beaucoup d’option pour obtenir un bon prix si vous avez, disons, 50 utilisateurs.

Le nouveau prix de group est bien mieux pensé. Il réduit le prix progressivement au fur et à mesure que le nombre d’utilisateur augmente. La réduction peut être plutôt dramatique. En guise d’exemple, si vous achetez une licence pour 20 utilisateurs, vous obtenez un rabais de 50% (par utilisateur) par rapport à une licence à un utilisateur. Vous trouverez les prix exact sur la page d’achat en cliquant sur « prix en fonction de la quantité » juste en haut du champ quantité.

Avec ceci, j’espère que Magic Launch deviendra une meilleure option pour les petites entreprises ou départements qui veulent équiper tout leur personnel de Magic Launch.


D pour Xcode 1.2

Ça fait un petit bout que le compilateur DMD pour Mac OS X est disponible, mais je n’ai pas sorti de version officielle de D pour Xcode supportant DMD. Alors voilà : aujourd’hui c’est réglé.

D pour Xcode 2.1 supporte DMD. Et il vient maintenant avec un paquet d’installation qui fait les choses suivantes :

  • Installe le plugin D pour Xcode
  • Installe des modèles de projet et de fichier
  • Télécharge et installe la dernière version de DMD 2.x
  • Télécharge et installe la dernière version de DMD 1.x

Ceci veux dire que quelqu’un peut simplement lancer l’installateur et immédiatement écrire et compiler du code en D à partir de Xcode, une bonne amélioration par rapport à l’état précédent des choses. DMD 2.x est le compilateur par défaut, mais les deux peuvent être installés en même temps et il est facile de changer la version par défaut si on préfère travailler avec la version 1 du langage.

Plus de détails sur le site web de D pour Xcode.


AACS et obsolescence programmée

Les consommateurs n’aiment généralement pas beaucoup l’obsolescence programmée, mais on a tous appris à l’inclure dans le cycle de vie normal d’un produit. Il y a beaucoup de façons de programmer l’obsolescence, mais de loin la plus complexe est celle intégré par Blu-ray qui pourrais rapidement rendre obsolète votre première télé HD. Si vous avez un lecteur Blu-ray connecté sur ancien équipement HD, vous pourriez commencer à perdre la haute définition dès l’an prochain (dépendant du bon vouloir des distributeurs de contenu).

Le « problème » réside dans AACS, le système de gestion des droits numériques (DRM) intégré dans chaque lecteur Blu-ray, qui inclus une pléthore de moyens pour amputer le signal vidéo de façon à n’y retrouver une qualité de définition standard. J’ai mis entre guillemets le mot « problème » dans la dernière phrase parce que, évidemment, ceux qui ont créés AACS voient ça comme une fonctionnalité, une fonctionnalité destiné à prévenir les copies illégales (et ils s’imaginent que ça va marcher).

Cette « fonctionnalité » évidemment a un coût. Chaque manufacturier doit implémenter un système de décryptage pour lire le contenu d’un disque Blu-ray. Les clés de décryptage sont gardées secrètes par l’autorité de gestion de l’AACS, ce qui force les manufacturiers à accepter un contrat où l’autorité peut dicter ce que chaque lecteur doit faire et ne doit pas faire.

Faisant parti de ces règles, les lecteurs Blu-ray doivent obéir aux contraintes d’image écrites sur le disque. Les contraintes d’image peuvent interdire à un lecteur d’envoyer un signal haute définition à une sortie non-encrypté AACS. En clair, ceci signifie que si votre télé HD est connectée sur des ports « component video » (YPbPr), ou si votre matériel n’est pas capable de négocier un canal de communication AACS via votre branchement HDMI, vous n’aurez pas accès à la haute définition pour ce disque.

L’impact jusqu’à aujourd’hui est nul, simplement parce que les manufacturiers de disque n’ont pas la permission d’insérer de telles contraintes d’image, mais cette interdiction sera levée en 2011.

Donc, en 2011, les propriétaires de lecteurs Blu-ray entrerons dans une expérience où chaque nouveau disque pourrait jouer ou ne pas jouer en HD dépendant de la décision du producteur du disque combiné à quelque caractéristiques imprévisible de l’ensemble de leur équipement et de la façon dont ils sont branchés ensemble. D’un point de vue machiavélique ce sera surement amusant à regarder si jamais les producteurs décident de s’y mettre. Du point de vue du consommateur, ce n’est pas très rassurant.

Il y a beaucoup d’autre situations où AACS force la réduction la qualité ou même peut empêcher un lecteur de lire le disque, mais celle-ci est probablement celle qui aura le plus d’impact à court terme.

Référence


Magic Launch 1.1.1

Et encore une mise à jour de Magic Launch. Cette mise à jour règle un problème où l’ordre des règles n’était pas sauvegardé correctement. Elle ajoute aussi une vérification pour fichiers ayant une association individuelle quand ils sont glissés dans la liste de type, et propose de briser l’association pour que les réglages s’appliquent correctement.

Après 5 billets sur 7 depuis le début de l’année qui parle de Magic Launch, il ne reste plus grand chose à ajouter pour l’instant. Le prochain billet traitera d’un autre sujet.



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