Blogue

PHP Markdown 1.0.1a

Petite annonce pour indiquer la sortie de PHP Markdown 1.0.1a. Cette nouvelle version corrige des petits problèmes concernant le fonctionnement dans WordPress, ce qui permet maintenant d’insérer des blocs de citation et des liens automatiques dans les commentaires et autorise le formattage Markdown dans les extraits pour les fils de syndication.

En regardant le dépôt Subversion, tout laisse croire que WordPress 1.5.1 réglera le dernier problème restant. Il s’agit du problème qui cause la disparition des liens automatiques et des exemples de code HTML dans les extraits générés automatiquement pour les entrées et les commentaires.


Terminologie du mot « web »

En transférant mon site sur sa nouvelle plateforme, j’ai repéré un commentaire égaré dans mon ancien site. Le commentaire de Christian Boudreau (posté le 8 juin 2004) à propos de mon entrée Espacements n’a jamais été affiché par une erreur de mon ancien logiciel. Je tiens à me faire pardonner en le publiant ici même, et aussi en le commentant car j’y vois un bon sujet de discussion.

Il est toujours hazardeux de rédiger un passage sur la rectitude de l’écriture d’une langue car, par souci de crédibilité, on doit s’assurer de la rectitude de l’écriture dans le passage lui-même. Je vous invite donc à effectuer les corrections qui s’imposent dans votre texte. Parmi les erreurs à corriger :

  1. Le mot espace, quand il décrit l’espacement entre deux caractères typographiques est féminin, il faut donc écrire « une espace »
  2. On doit écrire « demi-espace »
  3. On doit écrire « page Web »

Respectueusement.

Je suis d’accord avec les points 1 et 2, et j’ai corrigé le texte en conséquence.

Le troisième me laisse cependant un peu perplexe. Est-ce que « le Web » est une seule et unique entité qui mérite qu’on lui donne un nom propre, ou si « le web » est un média — comme « la presse écrite » ou « la radio » — et doit être traité en tant que nom commun ? Personnellement j’aurais tendance à privilégier la définition du média, ce qui justifie l’utilisation du « w » minuscule.

Le grand dictionnaire terminologique de l’Office québécois de la langue française dit ceci à propos du mot « Web » :

Le terme Web, d’origine anglo-saxonne, perd ses connotations culturelles en français où il prend une valeur de nom propre. De plus, même si l’on retrouve les appellations anglaises World Wide Web et WWW dans les ouvrages en français, celles-ci constituent des emprunts difficiles à intégrer au français sur le plan phonétique. C’est pourquoi l’appellation Web est à privilégier, car elle est courte et se prononce facilement.

À l’origine, la graphie avec majuscule s’est imposée pour souligner le caractère unique du Web. On le considère alors comme un nom propre (tout comme le mot Internet d’ailleurs). Plus récemment, la graphie avec minuscule a fait son apparition dans la presse francophone et dans Internet. Signe que cet emprunt à l’anglais commence à s’intégrer à la langue française (on le traite comme un nom commun). Actuellement, les deux graphies coexistent dans l’usage, que le terme soit utilisé seul ou en apposition (ex. : page Web). Mais, c’est une simple question de point de vue : si l’on considère le Web comme une entité unique (nom propre), on choisit la majuscule, et si l’on considère le web comme une ressource Internet parmi d’autres, on choisit la minuscule (nom commun). Pour l’instant, l’OQLF privilégie toujours la graphie avec majuscule.

Et vous, comment écrivez-vous « web » ?


Est-ce que VLC va survivre ?

Tout le monde connaît VideoLAN et leur logiciel libre VLC qui peut jouer à peu près toutes les sortes de vidéo qu’on lui donne. Ce logiciel pourrait bientôt disparaître avec l’arrivée imminente des brevets logiciels en Europe.

En fait, il n’y a pas que VLC qui soit menacé. Plusieurs libraries et d’autres projects dont VLC dépend pourraît être forcés de se retirer. Ceci affectera aussi d’autre lecteurs vidéo.

Le problème est que des grosses compagnies ont breveté à peu près toutes les méthodes qui permettent d’encoder et de décoder des données vidéo. Jusqu’à maintenant, ces brevets ne sont reconnus qu’aux États-Unis. Ils étaient donc insignifiants pour les programmeurs ailleurs, comme en Europe.

Deux liens intéressants :

Je suis content qu’il n’y ai pas de telle chose au Canada, pour l’instant en tout cas…


Le grand changement des couleurs

Il y a un an jour pour jour, je changeait le design de mon site web. Alors cette année je récidive. Admirez le nouveau design du site aux couleurs du cantaloup.

En fait le changement est beaucoup plus profond que ça. J’ai décidé de jeter à la poubelle la section Liens, que je ne mettait pas beaucoup à jour de toute façon. Le menu du site s’en trouve donc simplifié.

La page d’accueil avec le journal ne contient plus que le premier paragraphe de chaque entrée, et on y trouve que les deux premières entrées. Je trouvais que c’était un peu surchargé avant. Et l’archive du journal est maintenant sur une seule page plutôt que d’avoir une page par mois. De toute façon, avec une moyenne d’une entrée par mois durant la dernière année les archives mensuelles n’avait plus beaucoup de sens.

La section Logiciels a changé de nom, pour Projets. J’aime mieux ça, tout simplement. Les projets possèdent maintenant un design de page bien à eux ce qui permet de concentrer l’attention sur le projet lui-même.

C’est particulièrement utile pour la section PHP Markdown qui possède maintenant un menu bien à elle. On y trouve à présent une traduction française de la syntaxe Markdown écrite par John Gruber. Il s’est aussi ajouté une page Concept (de mon cru) qui fait découvrir la syntaxe à ceux qui ne savent rien au HTML.

Alors c’est plus qu’un changement de couleurs, c’est un changement dans l’organisation qui touche tout le site. Notez que des redirections automatiques ont été installées afin que les anciens fils RSS et les anciennes adresses de page mènent toujours au bon endroit.

Mais pour dire vrai, le changement est bien plus profond que ça. Le site utilise maintenant une plateforme de site web basé sur MySQL que j’ai créé et dont je discuterai plus à fond plus tard.



  • © 2003–2024 Michel Fortin.